Bienvenue sur le blog de la ferme Mam'jo de Sakete au Bénin.
Vous découvrirez sur ce blog les actions menées à la ferme comme les dossiers de présentation du projet ou les illustrations des actions et des missions.
La ferme Mam’Jo de Sakete est un jeune projet de développement durable, socio économique qui se réalise par le biais d’une ferme agro écolgique sur 15 hectares dans la région de Sakété au Bénin.
Ce mois de septembre marque le début de la petite saison des pluies. Cela coïncide donc avec les plantations de maïs, de manioc, ... et la constitution d'une pépinière qui préparera les plants pour la saison sèche à partir du mois de décembre. Ces plants nous permettrons, avec un apport d'eau par le puits de réaliser du maraîchage de contre saison, donc de vendre à coût plus intéressant.
Ce mois de septembre est également le début d'une nouvelle organisation, après presque un an de présence au Bénin. Il y a pour le moment un manque de rentabilité important.
Pour remédier à cela, des efforts particuliers de suivis seront allouer à certaines activités ; essentiellement le poulailler.
Nos amis de l'institut agricole de Genech, venus en 2012 construire l'ébauche d'un poulailler, vont voir leur édifice mis en valeur. Nos poules pondent, couvent, et de nombreux poussins voient le jour. Cependant un manque de suivi de cette activité du à un manque de temps ne permet pas encore de lancer économiquement cette activité.
Pour cela, un ouvrier spécialisé viens nous rejoindre dès lundi 23/09/13, pour conduire cet élevage. Il aménagera cet espace en un poulailler artisanal et fonctionnel (enclos 1er age, 2eme, adulte, coussinière, pondoirs, ...). Il assurera le suivi de cet élevage tout en garantissant dans quelques mois une rentabilité économique!
Ces poules sont issus du croisement entre poulets locaux (poulets bicyclettes), résistants, et poulets de race, bien charnus.
Poule avec ces poussins d'un jour. Le coq de la basse cour!
Les squames de maïs présent dans le poulailler constitueront un paillage enrichi en fiente pour la saison à venir.
Florent lors de la récolte des patates douces. Les résultats sont intéressants mais peu rentables. Cela est essentiellement du à de nombreux rongeurs qui profitent du fruits de notre travail avant nous.
Nous avons également accueilli un étudiant préparant son mémoire de fin d'étude en agronomie. Il travaille sur l'élaboration d'un nouveau provende (nourriture pour animaux) pour les cochons. Son but est de réduire le coût de cet aliment qui pénalise les éleveurs.
Pour cela il utilise du moringa. Cette plante est hyper protéinée et hyper vitaminée. Il est alors venu nous acheter 80kg de feuilles de moringas.
Cela ne constitue pas encore un débouchés stable pour notre moringas dans le futur, mais une collaboration est envisageable.
Des femmes des communautés alentours ont participé à l'effeuillage du moringa. Cela leur apporte un petit revenu alors que le travail est inexistant ici, au cœur de la brousse.
Nous essayons de mettre en place la vente au kg. Cela n'est pas toujours évident car tout se vend à la mesure, et ce sont des habitudes difficiles à changer. Cependant cela est indispensable pour avoir un suivi de nos activités.
La ferme Mam'Jo, une structure encore naissante, a à cœur de garder un dynamisme de développement fort. C'est pourquoi, en ce début du mois d'août, des nouveaux pensionnaires sont venus rejoindre la ferme : des silures noires (poissons chat africain, ou encore Clarias gariepinus). Ce poisson est largement consommé dans la région. De plus il peut vivre aisément en bassin clos de petite taille. Cependant il ne peut s'y reproduire naturellement, cela se fait donc artificiellement.
Nos poissons chat africains d'une douzaine de grammes.
La ferme ne dispose pour le moment que d'un petit bassin pour l'épuration des eaux usées (douches/toilettes). Ce bassin comporte une première partie (1m², 1.80m de profondeur) qui recueille les eaux usées, où elles décantent. Un système de trop plein rempli un deuxième bassin (4m², 1.50m de profondeur), cette eau est donc déjà un peu épurée.
De plus ces bassins sont garnis de plantes épuratrices (lentilles d'eau et jacinthes d'eau) qui en permanence se nourrissent du surplus d'azote présents dans ces eaux. Les jacinthes d'eau, à croissance rapide, alimentent également régulièrement le compost.
Ce deuxième bassin a donc accueilli une centaine de Clarias d'une douzaine de grammes.
La qualité de l'eau ne permet pas de les vendre pour la consommation. Pour cela, il faut attendre l'élaboration d'un troisième bassin.
Ces poissons seront vendus dans 5/6 mois, une fois adulte, en tant que géniteurs. C'est à dire que des pisciculteurs les achèteront pour alimenter leurs bassins en poissons adultes, en age de se reproduire artificiellement.
Le bassin avec les jacinthe d'eau et lentilles d'eau.
Il est à noté que la douche et le wc ne permettent pas de remplir ces bassins. C'est pourquoi une gouttière permet de récolter (une partie seulement pour le moment) l'eau du toit de l'atelier. Cette gouttière est relié au conduis du bassin. Cela permettra d'avoir des basins remplis sans que l'on doivent les remplir à partir du puits, coûteux en essence.
Système de récupération d'eau de pluie : le toit, la gouttière, le pvc reliant la gouttière à un conduis enterré qui débouche dans le bassin.
La saison des pluies ne fut pas dense cette année. Le mois de juin même connu 3 semaines de sécheresse. Heureusement ce début de mois de juillet est pluvieux.
A la ferme, l'évolution des plantations est bonne malgré tout.
Le maïs est arrivé à terme. Comme cela se fait traditionnellement au Bénin, il est en train de sécher sur pied. Cela évite un surplus de travail et le séchage artificiel.
Le manioc, plante à croissance longue (au moins un an avant récolte), évolue bien. Certains, plantés sur planche très tôt (mars) par notre ami paysagiste Adrien, est splendide. A noter pour les années à venir.
Le pimentm planter d'avril à juin, certains est déjà murs tandis que d'autres finissent leur croissance. Cela permet d'échelonner la récolte et ainsi le travail.
Le piment nous a donc permis de réaliser nos premières ventes de récoltes!!! Un événement certes symbolique, mais qui marque le début d'un processus enclenché.
Cette parcelle de piment, paillée avec le reste de feuille de maïs, et amendée avec les fientes de poules donnent des résultats remarquables.
Depuis le début du mois de mai, Lucien ; le gardien ; a rejoint la ferme. Il s'affère ici à récolter le piment.
4 kilos de piment, une petite partie de la récolte qui va se poursuivre encore durant plusieurs mois. En effet, les pieds de piment se maintiennent durant trois ans et produisent trois fois dans l'année.
Les reste des cultures suit son cours et demande un entretien permanent (sarclage).
La bananeraie a été défriché et bientôt des moutons viendront rejoindre la ferme. Nous espérons qu'ils maintiendront la bananeraie et autres cheminements ras. En attendant, une partie du compost réalisé au mois de mars est mûr. Il est donc distribué aux bananiers. Les résidus de fauches du mois de juillet vont eux commencer leur décomposition.
Le compost en train d'être distribué aux pieds des bananiers
Les moringas ont été défriché également. Pour optimiser ce travail, du manioc et des haricots y ont été planté.
Les graines de moringas sont bientôt prêtes. Nous espérons alors pouvoir les vendre, car cette plante est recherchée pour la priorités de ces feuilles particulièrement vitaminées et protéinées. Cela convient parfaitement pour l'alimentation du bétail et constitue également un excellent complément alimentaire pour l'homme.
La ferme Mam'Jo de Sakété est proche de l'école primaire voisine de Iyogou-Tohou. Ce rapprochement a pour socle le partenariat entre cette école et l'école catholique de Lille Thérèse d'Avila. Ce partenariat est mis en oeuvre par des échanges de dessins et de petits messages entre les élèves. C'est aussi une aide technique avec l'établissement d'armoires fermées dans les classes, un abri pour les jeunes enfants à la ferme... Et bientôt une relation pédagogique entre ces classes sera mis en oeuvre pour que chaque élèves puissent comprendre la vie de ces lointains amis.
J'ai été justement vendrdi 11 juillet à la dernière journée de l'année scolaire dans cette école de Iyogou-Tohou pour ce jour particulier. En effet, les parents sont présent pour assister au passage (ou non) dans la classe supérieur de leurs enfants.
Lors de cette petite fête, j'en ai profité pour distribuer les dessins que les jeunes lillois ont réalisé pour leur camarades béninois.
La joie des jeunes de du cours élémentaire (avant le CP) après la remise des dessins lillois.
... cependant en classe le sérieux reste de mise!
Les dessins ont été reçu avec plaisir des plus petit aux plus grands (Les scarifications sont communes dans cette région).
Ensuite les premiers de chaque classe reçoivent quelques cadeaux du directeur.
Les premiers de classes, avec les responsables des parents d'élèves et le directeur (à droite).
La saison des pluies est bien arrivée. Cela s'intensifiera jusque fin juin pour laisser la place à la sécheresse fin juillet. Dans ce contexte, nous avons fini nos plantations. Celle-ci reste limitée, car nous n'avons pas de main d'oeuvre permanente ni de mécanisation. (Cependant le gardien devrait prendre place à la fin du mois, un appui de poids pour notre organisation!).
Nous avons planté du maïs, du piment, des tomates pour expérimentation, de la citronnelle, des vernonias, une trentaine de papaye pour l'alimentation de nos poulets, des arachides, du manioc et du des ananas. Les lauriers , les moringas et la bananeraies évoluent malgré un travail de gestion épuisant.
Ces plantations sont toutes en cultures associées. Elles représentent environ 0.5 hectares, ainsi qu'un hectares pour les moringas, lauriers et bananes plantains.
Maintenant c'est un travail d'entretien permanent, consistant à sarcler ces plantations. En effet, la végétation de brousse n'ayant pas encore disparu du sol, sa repousse avec la saison des pluies est permanente. En effet, il faudra quelques années pour réussir à l'épuiser vue qu'elle est présente historiquement et donc particulièrement adaptée surtout avec les pluies.
Néanmoins, cette végétation locale nous réserve quelques bonnes surprises, comme le montre la photo suivante nous présentant la récolte d'un pommier sauvage!!!
Pommes sauvages
Bonjour! La Ferme Mam'Jo de Sakété au Bénin se doit de se créer un réseau solide, ainsi que de se faire connaître localement! Notre projet a également pour but de promouvoir le développement durable.
C'est pourquoi, sous l'égide de l'AJEDD (Association des jeunes environnementalistes pour un développement durable; http://terredesjeunes.org/AJEDD), j'ai participé en tant que responsable de la Ferme Mam'Jo de Sakété, à une conférence sur l'agriculture biologique à l'université de ABOMEY-CALIVI, la première université du Bénin. Accompagné de Daniel, responsable de l'AJEDD, et le responsable britanique de WWOOF (World-Wide Opportunities on Organic Farms) au Nigéria, nous avons été reçu par une cinquantaine d'étudiants en biologie.
Mon intervention consista à exposer l'agriculture biologique dans son histoire, dans sa pratique européenne, et ses impacts environnementales, sanitaires et économiques! Nous avons été ravi de l'écoute de l'assemblée attestée par d'innombrables questions! Cela a également été le moyen de présenter notre ferme à l'assemblée.
Ces interventions devraient se reproduire régulièrement!
Daniel présentant la conférence.
Un élève nous soumettant sa question.
Photo de groupe avec les intervenants, l'équipe organisatrice (AJEDD), et quelques participants!
Une nouvelle catégorie de photos de photos : FAUNE. Ces photos sont prises au jardin! Ce n'est qu'un début! Et amis environnementalistes, n'hésitez pas à identifier ces animaux! Bientot une galerie pour la flore!
Une des nombreuses espèces de criquet présentes sur le site.
Bonjour tout le monde en ce 11 avril 2013.
Je vous prie de vouloir excuser la période de non activité que le blog a subit. En effet, de nombreux et successifs problèmes informatiques m'ont empêché d'avoir accès à internet, donc à poursuivre régulièrement la mise à jour du blog. Ces problèmes étant réglés, la mise à jour du blog sera de nouveaux effectuée au fur et à mesure de l'évolution du projet!
Nous voila donc en avril.
Le chantier est fini. Les délais et le budget a été respecté. La ferme est aujourd'hui doté d'un bâtiment comprenant un ateliers technique (à aménager), une chambre/bureau, un toilette et une douche, un château d'eau a été édifier permettant l'irrigation dans le jardin, et station d'épuration des eaux usées par des plantes épuratrices. Une maison du gardien est présente qui accueillera bientôt Aurélien. Une pépinière accueillent également nos semis.
LE château d'eau est maintenant fonctionnel, nous pouvons donc profiter de notre réseau d'irrigtion.
Notre ateliers technique est désormais sur pieds, les abords sont enfin nettoyé!
L'aménagement de l'atelier est en cours. Un établi est installé, une étagère de rangement, et des rangements divers pour nos divers outils se montent petit à petit (bricolage maison!!!).
Suite à des attaques de criquets sur nos plants de papaye, nous avons voilé ces semis dans la pépinière.
Avril, correspond également avec le début de la saison des pluies. Nous sommes donc à l'oeuvre pour mettre en place un e série de plantations qui occupera un demi hectares.
Le travail le plus important dans cet optique est la préparation du terrain, qui il y a encore peu était de la brousse. Donc nous avons fait appel à quelques tacherons qui se sont affairés à faucher, sarcler, et buter la terre.
Les noix de coco sont en pépinière! A bientôt pour les premières pousses!!!
Avec l'arrivée des pluies, la brousse récemment fauchée et sarclée, ne tardent pas à vouloir reprendre le dessus. Un travail continu de sarclage est à effectuer dans les plantations et les cheminement afin de faire évoluer ce site sauvage en une exploitation biologique! (Maïs et arachides fraîchement sarclés sur la photo).
Un bel exemple de cultures associées. Ici s’entremêlent harmonieusement manioc dans la strate supérieur, arachides sur la pente des planches, et les courges courent dans les espaces libres au ras du sol limitant la pousse d'adventices!
Voici de jolies planches de tomates, paillées à l'aide de coques de noix de palme abondement produites dans la région! Un BRF local et très efficace!
Florent ne ménage pas ces efforts pour réaliser ces planches, où aujourd'hui 400m2 de piments sont plantés après avoir germés en pépinière.
Voici notre petit enclos à poussins qui les protègent des serpents, rats, et congénères adultes.
En effet les premières pontes ont péri des coups de becs des coqs et des serpents.
Nous voila le 14 février (bonne fête aux amoureux, et bon courage pour les autres!!!).
Le chantier suit son cours. Le chateau d'eau est fini, il ne reste plus qu'à monter la cuve. Malgré des soucis de livraisons de bois, la charpente touche à sa fin également. Une pépinière est apparue, il faut vite préparer la saison des pluies qui arrivent. La maison du gardien va bientôt être édifier également!
Il reste à enlever le coffrage de chape!
Vue du haut du château d'eau (7m) sur le bâtiment technique.
Vue sur la pépinière!
La pépinière se construit
- Après 3 semaines de chantiers...
La charpente prend vie
Le château d'eau apparaît (structure qui supportera un cuve de 3.5 m3 à 7m!)
- "Du Neuf Pour l'Afrique" poursuit son oeuvre!
- Après 2 semaines de chantier, le brousse laisse place à un aménagement organisé.
Un courage extraordinnaire
Le chantier commence à la fraîche.
Le bâtiment prend forme
Le puits est fini!
- Dans le même temps une association française "Du Neuf Pour l'Afrique" viens durant 2 semaines commencer le chantier d'irrigation (6 jeunes nordistes).
Et ils sont motivés...- Un chantier visant à fonder les bases fonctionnelles du projet est lancé depuis le 14 janvier 2013.
Le ferrailleur préparant le chaînage de l'atelier
Il y a du travail pour tout le monde.
Les briques sont fabriqués sur place (Le maçon préparant les fondations au 2ème plan)
Une grande émotion et la clef de voûte de la réussite du projet, aujourd'hui le 9 janvier l'eau a jailli pour la première fois après plus d'un an de chantier depuis un puits de 90 m de profondeur!
